Historique

Historique de la Philharmonique

 

 

 

  • La naissance de la Société...

 

Créée en 1854, la Société était, à l'origine, une fanfare essentiellement composée de cuivres. Conformément à la loi de 1901, elle devient « Philharmonique de Panissières » en août 1910, comme en témoignent les premiers statuts et procès verbaux paraphés par son président, Jean-Louis Bonnassieux.

Les fondements et la vie de la Société sont minutieusement consignés au fil de la plume dès le premier registre. Des comptes-rendus anecdotiques (amendes en cas d'absentéisme) côtoient des récits témoins des grands bouleversements historiques, tour à tour poignants ou enthousiastes. Ainsi, le vice-président Henri Goutte déplore-t-il avec tristesse en 1922, « les vides nombreux creusés par la guerre dans les rangs de la Philharmonique ».

A l'inverse, l'annonce de la Libération entraîne un renouveau de la Société, prête désormais selon le président Hermann Tobler « à poursuivre son double et noble but : distraire et enseigner l'art musical et donner son concours aux fêtes, réjouissances qui ne manquerons pas d'avoir lieu en l'honneur de nos prisonniers et déportés ».

Les registres évoquent par ailleurs les différentes prestations de la Philharmonique (concerts, défilés, Sainte Cécile, concours, festivals...) et les excursions annuelles où les musiciens se retrouvaient pour le plaisir, à l'Opéra ou autour d'une bonne table.

                           Historique-copie-1.JPG

 

 

  • Les Présidents et les Directeurs, d'hier à aujourd'hui

 

De nombreux Présidents se sont succédés au fil des ans : Jean-Louis Bonnassieux, Francis Dupré, Pierre Vernay, Henri Goutte, Joseph Ogier, Hermann Tobler (1934-1966), Jean Duthel (actuellement Président d'Honneur).

Plus récemment, Régine Terraillon a assuré la fonction avec dynamisme et conviction. Le tout jeune Sébastien Berne vient de prendre le relais, aux côtés des vice-présidents Michel Mousset et Gisèle Bruand représentante du Tivaou Club Notin, dont les membres comptent parmi nos fidèles supporters...

Notons le rôle essentiel des différents chefs d'orchestre qui se sont succédés depuis 150 ans.

La fanfare obtient une médaille d'or au Concours du Puy en 1867 grâce à son Directeur Luigimi. Mais c'est sous l'impulsion de Georges Masson, un tout jeune instituteur de 22 ans que la Société a connu ses heures de gloire. Il a exercé sa fonction pendant 54 ans, de 1894 jusqu'à sa mort en 1948. C'est sous sa baguette que la fanfare d'alors rafle tous les premiers prix du Concours de Marseille en 1908. C'est également à son initiative que le kiosque est construit en 1933, en étroite collaboration avec Jean Péronnet, maire et président d'honneur de la Philharmonique.

Gabriel Jaboulay lui succède de 1948 à 1973 avant de passer la baguette à M. Heyte jusqu'à l'arrivée de René Delorme en 1975. Prof de saxo, dynamique et pédagogue, il a été un moteur pour tous les musiciens et en particulier les jeunes qui sont venus en nombre gonfler les rangs de la Société. Soixante-sept ans après le dernier concours, René Delorme et la Philharmonique remportent le Premier prix en Deuxième division au Concours de Feurs en 1979 avec les félicitations du compositeur Delbeck.

Marcel Bénitière prend la succession en 1980 avant l'arrivée d'Henri Brunier qui a dirigé la Philharmonique de 1981 à 1993 avec une courte pause assuré par Michel Chassagneux entre 89 et 90.

Henri Brunier, « Rico », a donné une couleur toute particulière à la Société en écrivant ou arrangeant lui-même, avec passion, les morceaux du répertoire. Il fut l'un des quatre compositeurs finalistes du Concours International de Bourg-les-Valence pour sa création « Rêve d'été ». Il crée la Chorale en 1987 et instaure entre elle et la Philharmonique une complicité pour les concerts annuels ou les Sainte Cécile.

C'est ensuite Yves Céré, un tout jeune chef de 21 ans qui fait son entrée en 1993 et ses preuves en 1994, à l'issue du stage de direction d'orchestre. Toujours aussi motivé pour extraire le meilleur de ses musiciens, il allie rigueur et bonne humeur au cours des répétitions. Le lien étroit qu'il entretient avec Maxime Berne et l'Ecole de Musique 'prof de saxo et directeur de la classe d'orchestre) est un atout pour la société et ses jeunes.

Certains d'entre eux ont suivi ses traces dans leurs études ou la direction d'orchestre (Mélanie, Mickaël, Mathieu et Thibaud actuellement Chef d'orchestre de la société).

 

  • De nos jours...

 

Il a fallu attendre 1965 pour qu'une figure féminine apparaisse dans les rangs de la Philharmonique.

La mixité n'est vraiment effective qu'à partir de 1975. Les jeunes, garçons et filles, arrivent alors en force sous l'influence de René Delorme. Ils constituent aujourd'hui encore à 75% le terreau de la société, aux côtés bien sûr de leurs aînés, les « piliers », qui comptent pour certains plus de 20, 30, 40, 50 ou presque 60 ans de service !!!

En 1974, Claudette Farge a créé l'Ecole de Musique et a orchestré son développement avec beaucoup de professionnalisme, de passion et de dévouement pendant de nombreuses années, jusqu'à sa retraite musicale en 2001. Actuellement présidée par Maxime Berne, l'Ecole de musique constitue toujours le poumon de la Philharmonique en assurant le renouvellement de ses membres.

Aujourd'hui, musiciens, élèves, membres de la Chorale et de la Batterie-Fanfare partagent un même lieu pour exercer leur passion de la musique. L'ancienne « Salle de répétitions » a laissé place au nouvel Espace Musical « Ensemble » inauguré le 13 avril 2003 en présence de des célébrités Mickael Jones et Christophe Nègre...
                            
                           Hist.JPG

 

 

 

Texte et photos tiré du livret édité à l'occasion de la célébration des 150 ans de la Philharmonique en mai 2005

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :